Débroussaillage combiné machine-chevaux Trait Eau Bois et Moutons-Gloutons sur du Baccharis – Morbihan

Débroussaillage combiné machine-chevaux Trait Eau Bois et Moutons-Gloutons sur du Baccharis – dans le marais de Kerdual (Conservatoire du Littoral) à La Trinité – Morbihan

Avec le soutien de l’Agence de l’eau et la région Bretagne, le Conservatoire du littoral et la mairie de La Trinité-sur-Mer ont engagé, depuis la fin août, des travaux de restauration du marais de Kerdual. L’objectif du projet est de redonner à la biodiversité toute sa place. Une opération d’arrachage du baccharis est menée par les entreprises Trait Eau Bois et Moutons-Gloutons.

Arrêté préfectoral du Morbihan 2023: la lutte anti-baccharis organisée au niveau départemental

Par un arrêté du 17 Août 2023, le préfet du Morbihan a renouvelé pour 5 ans l’arrêté du 31 juillet 2020 pour définir les modalités de lutte contre le Baccharis dans le département.

Il confirme l’interdiction stricte d’introduction (ou dissémination) ou de détention de cette plante et rappelle l’obligation des propriétaires et gestionnaires de terrains d’assurer l’élimination des baccharis. Il définit des priorités d’action et des précautions à prendre pour ne pas porter atteinte aux espèces et milieux d’intérêt patrimonial concernés.

Il ouvre la possibilité aux communes et leurs groupements, ainsi qu’aux associations compétentes d’organiser des opérations groupées et coordonnées de lutte.

De même il prévoit, en cas de refus de propriétaires, la possibilité de pénétration d’agents communaux pour effectuer ces travaux après une procédure spéciale.

Enfin il institue un comité de suivi départemental pour la bonne coordination des opérations.

En Morbihan 50 communes littorales sont affectées par l’invasion du baccharis !

un chantier à l’île de Boed (commune de Séné) en 2015

Le Baccharis sur l’île d’HOEDIC, chronique d’une éradication

article publié dans le n° 234 de la revue Penn ar Bed
Surtout ne lisez pas cet article !, votre persévérence anti-baccharis pourrait en pâtir !! 16 ans pour 427 pieds !
enfin, sauf en lisant le commentaire d’Arnaud ci-dessous !

Bonjour Daniel,

J’étais un peu au courant de tes prouesses sur Séné, et c’est sûr que mon score sur Hoedic est assez ridicule en comparaison. Il faut dire aussi que finalement, on s’est attaqué au problème relativement tôt par rapport au potentiel de colonisation de l’espèce sur l’île. Elle n’était relativement pas encore abondante quand nous avons réalisé sa présence en 2003 et qu’on a commencé les arrachages.   Cela a pris 16 ans pour deux raisons liées entre elles : je suis le moteur de l’opération et je n’étais présent que quelques semaines sur l’île et disponible finalement que quelques jours par an pour m’en occuper. Et comme je n’étais pas souvent là, je n’ai pas eu non plus la possibilité de réunir une équipe pérenne et plus nombreuse que la salariée de l’asso et quelques bénévoles de passage de temps en temps (+ les services civiques ces 4 dernières années).   Les plus gros pieds ont été enlevés dès les trois premières années, mais quelques gros pieds bien cachés dans les prunelliers ont balancé des graines sur l’île pendant plusieurs années. Il y en avait aussi dans des jardins de particuliers que nous n’avons pas vu tout de suite. Ensuite, il ne restait plus que des petits pieds mais qui étaient eux aussi cachés et disséminés dans les fourrés, et qui devaient à leur tour ensemencer jusqu’à ce que nous les trouvions. Cela explique qu’on a continué à trouver des jeunes pieds plus de 10 ans après que les grands foyers du début aient été détruits.   Du coup, on n’est pas à l’abri d’en trouver encore en fait. Mais franchement, je pense que nous touchons au but. Et sur un petit territoire insulaire, nous avons moins de mérite que ce que tu fais.   Franchement, bravo pour ton travail de grande ampleur et pour l’invention du bacharrache (la terreur du Baccharis) ! Arnaud