2 études locales sur l’impact du baccharis

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Sarah_Ciré_Rapport_M2_2018

L’étude Mallard montre que les peuplements d’arthropodes sont bien plus réduits dans les fourrés de baccharis par rapport à des fourrés de pruneliers car le baccharis produit dans son feuillage des composés secondaires anti-phytophages, qui réduisent nettement les lépidoptères et en conséquence leurs prédateurs arthropodes. Cette étude amène à penser que si la propagation de B. halimifolia en Bretagne continue, le peuplement d’arthropodes pourrait sensiblement baisser, impliquant un déclin des animaux qui utilisent ceux-ci comme source d’alimentation.

 

Le rapport de Ciré ne nie pas les impacts du baccharis, mais s’intéresse surtout aux potentialités de restauration, jugées bonnes car il subsiste des graines des plantes d’origine dans le sol, ou des reliques d’habitats à proximité. Pour les invertébrés, elle souligne l’importance des changements, tant en ce qui concerne les espèces que la structure trophique des peuplements.

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